Bonjour les ami(e)s !
Humm, comment dire ? Quel terme employer ? Serait-ce un semestriversaire ? Ou hemianniversaire ? Ou encore un hexamonativersaire ? Bref, on ne sait pas...
Mais en tout cas, ça fait aujourd'hui, à 10h40 pile poil TROIS CENT SOIXANTE demi-jours que les Éditions 7e Ciel existent !
Bilan :
Je serai bref et direct : démarrer une ME est un sacerdoce, ça coûte cher, ça prend énormément de temps et ça demande une patience d'ange. Ça vous fait faire des va-et-vient entre les histoires, entre le bureau et la poste, entre les banques et les librairies, entre le portable et le fixe, entre les emails et les messages, entre Facebook et Instagram et j'en oublie... Aussi, ça vous remplit le bureau de cartons ; d'ailleurs, un conseil, l'isolation à 0 euro, c'est de la roupie de sansonnet à côté d'un mur de caisses de livres, pensez-y ;-)
Le positif, maintenant :
1. J'ai dû me remettre à la lecture... pardon, je me suis ENFIN et AVEC PLAISIR, remis à lire (eh oui, une dizaine de manuscrits/semaine, c'est déjà pas mal, même si je ne lis pas tout (enfin, pas complètement), une grande partie des ouvrages ne correspondant pas à notre ligne éditoriale. À ce sujet, je désirerais remercier tous les membres du comité de lecture ainsi que nos deux correctrices pour le travail réalisé tout au long de ce semestre – un peu tendu, j'en conviens. Également, l'aide de mon épouse, Olya – pour toutes les tâches ingrates de comptabilité, administration, logistique et soutien moral en général – fut primordiale dans la réalisation de ce projet. Je la remercie et l'embrasse pour vous (et pour moi).
2. La découverte de nouveaux (nouvelles) auteur(e)s. Quel plaisir à la primolecture de certains textes ! Ces six ouvrages déjà en rayon valent sincèrement le détour et les quelques retours de lecture de ces dernières semaines en sont les signes les plus probants.
3. La rencontre avec les libraires, ces héros du 21e siècle qui ont pris pour mission de rendre au livre ses lettres de noblesse. Vu de mes propres prunelles : une matinée à la librairie signifie, sur 150 visiteurs : une centaine de journaux, une dizaine de cartes postales, 4 briquets, un stylo et deux livres écoulés, et encore, j'étais présent et les ai dédicacés, sinon, je ne suis pas certain que les deux ouvrages auraient été vendus... "Au moins, ceux qui prennent la gazette lisent encore", m'a concédé le libraire... Un autre sacerdoce ?
4. La grande exploration des règles typographiques... j'adore la nature, même la jungle :-). Quel sentiment étrange de devoir faire le choix entre deux... règles qui se contredisent. De la politique, en somme ;-)
5. Les encouragements. Des dizaines de messages de félicitations, encouragements, marques d'amitié, ou d'étonnement. Que du bonheur ! MERCI LES AMI(E)S !
6. Les ventes. Eh oui, car démarrer une entreprise, c'est aussi maintenir les comptes à flot ! À ce sujet, je vous avoue que nous avons eu très peur dès le début de la pandémie, quand beaucoup d'éditeurs et d'auto édités se sont mis à faire don de leurs versions électroniques. Le marché du livre a eu du mal à encaisser ces actions (qui partent pourtant d'un bon sentiment). Certains libraires ont vu leur C.A. chuter de 90%, malgré qu'ils aient offert la possibilité d'acquérir les œuvres sur le net. Bien des lecteurs en ont profité, et c'est très bien, mais fort est à parier que beaucoup de maisons déjà brinquebalantes en ont payé le prix fort. 7e Ciel a survécu à cette bourrasque, et son vaisseau amiral glisse fièrement sur cette mer qui reste malgré tout très houleuse. Pour notre bonheur (et le vôtre), nous avons bien vendu, et ce qui vous attend en termes de sorties nous permet de voir l'avenir sous un ciel azur.
Invitation aux auteur(e)s. Bien sûr, je remercie aussi les auteur(e)s qui nous ont fait confiance. Je pense que les conditions contractuelles proposées par notre structure sont très honnêtes, et surtout très souples – c'était un des points essentiels du "cahier des charges" de démarrage. La page "contact" de notre site e7ciel.com reste ouverte à toute proposition, dans les limites de notre ligne éditoriale, bien entendu.
Le point sur les publications : Comme ça le fut annoncé précédemment, deux sorties sont prévues en septembre avec "On ne peut dans sa main garder l'oiseau qui bat des ailes" de Valéry Sauvage et "Maïa" d'Elzbieta Beaujard. Ensuite est prévu : "Le Muet" d'Hamza Marzak et "Le Monde selon Marie" - Livre 2 - Swann de G.F. Spencer pour fin 2020 - début 2021. (J'en vois certains qui sourient ;-) ). Il reste pour 2021 des ouvertures pour 2 ou 3 ouvrages. Cher(e)s auteur(e)s, lisez SVP la ligne éditoriale ci-dessous avant de nous adresser vos tapuscrits. Si votre texte lui correspond, vous pouvez utiliser l'adresse info@e7ciel.com, pour tout envoi. Merci !
Retour sur la ligne éditoriale :
Née de la volonté de créer une structure offrant aux lecteurs la possibilité de découvrir de nouveaux auteurs, 7e Ciel a pour objectif de faire naître, par la lecture, du rêve et de la bienveillance au sein des esprits.
Ésotérisme, fantastique, mystique, fantasy, poésie, histoire, contes, fables, tous les genres sont acceptés, à condition qu'ils respectent ce précepte.
Fondée le 4 février 2020, cette très jeune maison, distribuée par Sodis Distribution, ne publiera qu'une quantité limitée d'ouvrages. Mettre en avant la qualité plutôt que le nombre étant notre ligne de conduite.
Certains auteurs m'ont fait part du fait que cette ligne éditoriale n'est pas claire. Je profite de ce post pour en préciser l'intention :
Les ouvrages que nous recherchons doivent faire passer un message d'espoir, une morale humaniste. Ils doivent privilégier l'expression poétique et la douceur des mots à la rugosité des textes crus, où l'art de créer de l'émotion ne consiste qu'à empiler des scènes sordides, sanguinolentes ou érotico-pornographiques.
Les textes recherchés peuvent présenter des sujets politiques, religieux, sectaires, mais ne doivent en aucun cas se faire l'apologie de l'un ou l'autre culte. J'en veux pour exemple un des derniers ouvrages reçus : "Le Muet" par Hamza Marzak, qui présente d'une manière très poétique la dérive d'un jeune Maghrébin vers le radicalisme. Dite comme ça, en une seule phrase, cette histoire paraît difficile à traiter. C'est pourtant une des plus grandes leçons d'humanité qu'il m'a été donné à lire.
Nous sommes donc loin du « royaume de la niaiserie » (terme emprunté à un récent commentaire sur les réseaux sociaux). Nous plongeons sans scrupule au coeur des dossiers les plus chauds, en conservant toutefois cette lueur d'espoir, notre veilleuse à nous, pour que l'humanité garde sa raison d'exister.
Merci à toutes et tous d'avoir lu ce post. Nous vous souhaitons de très belles lectures !
Plus d'informations à propos des publications ici :
https://www.e7ciel.com/copie-de-auteur-e-s-1
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