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Photo du rédacteurGérald

Pourquoi Marie.... (G.F. Spencer - 20-9-2020)


Que dire, l'histoire est très longue. Je vais tenter ici de vous la résumer. Pardonnez-moi les raccourcis, mais c'est aussi de cette manière que j'évite de me replonger complètement dans cette période. D'abord, je désirerais me présenter : je suis Gérald Vausort - Ingénieur - Musicien - Auteur et, depuis peu, gérant d'une maison d'édition. Je ne vais pas m'étendre sur ma nouvelle fonction, car ce post n'a pas pour objet de mettre en avant mes compositions ni ma nouvelle structure. J'ai commencé à jouer (vraiment) de la musique vers l'âge de 16 ans, suis passé par différents groupes et styles musicaux allant du blues au rock en passant par le jazz et le swing. Je suis chanteur et guitariste. En 2015, après 13 années de "vie commune", le groupe (Hobo) avec lequel je jouais fut "démembré" de son harmoniciste. S'en suivit une tentative de création de comédie musicale à partir de notre dernier album, qui fut vaine, tellement nous avions sous-estimé la charge de travail et le budget nécessaire. Entretemps, ayant écrit un script du spectacle d'environ 80 pages, je me suis dit que ce texte avait peut-être valeur de "premier jet" pour l'écriture d'un roman. Je me mis donc au travail et terminai en janvier 2017 l'écriture de "Hobo Johnson", titre pas encore publié et vous allez comprendre pourquoi. Tandis que j'élaborais le séquencier de ce texte et que, peu à peu, je caractérisais mes personnages, je me suis trouvé, en le personnage secondaire de Marie, une véritable muse, dont l'image est celle que je vous ai postée ci-dessus (Raudha Athif). Entre janvier et mars 2017, j'ai décidé de prendre un peu de temps de repos (pour ce qui était de l'écriture), mais rien n'y faisait, Marie était toujours présente, faisant grandir mon intérêt pour sa vie, la raison de son existence et de sa sanctification. Je m'en souviens comme si c'était hier. J'ai décidé, le 22 mars 2017, de me mettre dans l'écriture d'un tome antérieur à mon livre, présentant Marie et expliquant la raison de ses pouvoirs et de sa bienveillance. C'est ainsi que je me suis rendu compte qu'avaient existé (au minimum) trois personnes dans l’Histoire dont le prénom était Marie, et qui eurent cette position d'intermédiaire messianique entre les divinités et les humains : La première, la plus connue, est la mère de Jésus ; la deuxième est La Malinche ou Malinella (Marie), interprète (au début du XVIe siècle) entre Cortès et Moctezuma II, l'empereur des Aztèques ; et la troisième : Marie Laveau, grande prêtresse vaudou de La-Nouvelle-Orléans au XIXe siècle. Rien de bien étonnant jusque là, si ce n'est que pour toutes les trois, les dates de naissance et de décès sont toujours inconnues à ce jour. Découverte que je fis dans la nuit du 27 au 28 mars 2017.



Je m'imaginai ces trois personnages ayant le même visage féérique que Raudha, belles, intelligentes, éternellement jeunes et extrêmement puissantes. J'ai compris que je tenais mon idée quand je me suis dit que, peut-être, si l'on ignore les débuts et fins de leurs existences respectives, ces trois « Marie » étaient en réalité une seule et même personne, qui aurait survécu entre la fin du XVe siècle et aujourd'hui. Je m'imaginais même "ma Marie" de mon roman comme étant la possible 4e de la série... Le lendemain matin, le 28/3/2017, donc, alors que je m'apprêtais à mettre sur papier les premières lignes de l'incipit, j'appris par hasard le décès de Raudha. J'en fus véritablement bouleversé, le hasard était trop invraisemblable. De surcroît, un suicide fut immédiatement évoqué, ce que je ne pouvais croire – j'avais suivi durant deux années la carrière de Raudha, et jamais personne n'aurait pu imaginer ce geste tellement tout portait à croire qu'elle deviendrait l'égérie de la maison Vogue. Et, de fait, des poings se levèrent, mettant en cause l'extrémisme islamique, bien présent au Bangladesh en cette période, et ayant du reste déjà fait plusieurs victimes pour les mêmes raisons à ce moment-là. Bref (oui, je suis désolé, c'est assez long, et pourtant je vous promets que je résume...), comme je vous le disais, j'en fus véritablement anéanti. Mon échappatoire fut l'écriture. Dès cet instant, ce fut comme une mission pour moi, écrire la vie de Marie, celle qui apporte la paix, la bienveillance, l'amour et tous ces sentiments qui nourrissent nos coeurs en bonifiant l'humain. Je suis bien conscient de l'aspect un peu mystique de mon cheminement, je vous assure pourtant qu'à travers l'écriture, ce personnage me parle tous les jours, et que son visage n'a toujours pas changé dans mon esprit trois années plus tard...

Merci beaucoup à toutes celles et tous ceux qui ont eu le courage de lire jusqu'au bout.


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