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Bonjour les ami(e)s,
Voici un superbe retour de lecture 5 étoiles de Sylvie Barabé sur le poéticosophique roman de Valéry Sauvage. Merci beaucoup Sylvie, nos esprits se sont rejoints dans cette chronique.
Commenté en France le 8 juin 2021
Valéry sauvage est né en 1954. Il reste profondément marqué par sa petite enfance au Burkina Faso et se définit comme Africain de cœur. Autodidacte touche à tout, il peint naïvement à la manière du Douanier Rousseau, joue de la musique de la Renaissance et aussi de l’ukulélé, explore les merveilles de la nature dans son jardin armé d’un appareil photo, et quand il lui reste un peu de temps, écrit dans différents styles des poèmes, des contes ou des romans.
Voici la quatrième de couverture qui en quelque mots vous présentera le thème du roman : Partant de sa montagne, Sara va parcourir le monde. La voici confrontée aux hommes dont elle découvre, Les qualités, les défauts et aussi la violence. Puis un jour enfin, elle contemple la mer ! elle ressent Dans son cœur cette même sensation qu’elle avait, dans la montagne durant ces nuit d’été, regardant les étoiles, contemplant l’immensité de l’univers qui entoure les êtres. Cette impression d’être si petit, mais de faire intimement partie de ce grand tout. Un roman vivant, initiatique et riche d’enseignement, ou la quête de l’héroïne nous entraine dans des lieus aux décors variés toujours somptueusement dépeints. Un voyage ou la religion et la philosophie prennent leur réelle dimension. Jamais rébarbatif, jamais édulcoré, plus qu’un roman : un chant, une ode à la vie ! D’abord trompée par l’épaisseur de l’ouvrage (qui compte 117 pages), bien vite j’ai réalisé, que Valery Sauvage n’avait nul besoin de s’étendre davantage tant son style est concis et structuré. Le poète est présent dans chaque page de ce livre ou viennent quelquefois s’insérer de mini poèmes disséminés çà et là au fil de l’histoire. Le musicien nous accompagne lui aussi dans ce récit ou l’on peut entendre la musique des mots. Enfin, le peintre qui fait de ce livre un grand tableau aux couleurs de la vie est lui aussi dans cet écrit. Ce livre m’a séduite et littéralement envoutée et je ne peux que féliciter cet auteur atypique et si talentueux. Nul besoin de vous encourager à le lire, je pense et j’espère que mes mots l’auront déjà fait !
Je vais pour terminer vous présenter un cours extrait qui figure au dos du livre. Entré en matière de cette « épopée » : Enfant, gardant les chèvres, Sara cherchait du regard au-delà de la plaine, dans la brume, ce fin trait d’un bleu sombre soulignant l’horizon. - C’est la mer, lui avait dit Simon, son père - Un jour j’irai là-bas, avait-elle répondu. Simon connaissait bien sa fille, il savait qu’il ne saurait l’empêcher de partir. On ne peut dans sa main garder l’oiseau qui bat des ailes. Voici que ce jour était venu, le jour du grand périple.
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